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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 23:51

Mercredi 12 septembre, Baños

Jour de repos, mais pas trop quand même, je decide de visiter un peu les environs.

Et justement, il y a une balade possible en montant la montagne, quelques 600 mètres plus haut, pour voir le volcan Tungurahua qui est en constante éruption.

Derrière les nuages, le volcan

 Le mauvais temps ne permet pas de voir le cratère depuis quelques jours, mais en août il y a eu une activité forte du volcan, on parlait même de risque d'evacuation du village. Jusqu'à maintenant tout va bien.

Sur les sentiers, des jolies fleurs, et en haut, au refuge de la vigie, une maison dans un arbre.

Je fais la redescente par un petit chemin escarpé. Avec une vue plongeante sur la ville.

Jeudi 13 septembre, Baños/Puyo:

Il est possible de louer des vélos pour la journée, je me decide donc à faire un petit parcours à biciclette, en partant de Baños jusqu'à Puyo, une ville dans la zone tropicale, à 800 m d'altitude. 1000 m de descente! Bien sûr il n'y a pas que de la descente et quelques bonnes côtes. L'une des dernières m'a vraiment fait suer et je suis arrivé en haut du col, il y avait un petit restau. J'ai repris mes forces avec 2 grands verres de jus de canne "bien frio". 

En chemin, des cascades, (encore, ça devient lassant tant de paradis!). J'arrive à Puyo dans l'après midi. Un petit coup de soleil sur les bras pour la deuxième fois, d'ailleurs je commence à être assez bronzé.

En fait je suis descendu avec un autre but: remonter. Après l'échec du Cotopaxi et sa maudite neige, je suis resté sur ma faim (fin?) et c'était une question d'honneur monter 1000 m. Je le ferais donc à vélo, en partant de Puyo jusqu'à Baños, environ 54 km de route. 

Vendredi 14 septembre, Puyo/Rio Verde:

Je pars tôt le matin, genre 8h, et j'ai de la chance car il fait nuageux, je ne souffrirai pas d'insolation. Et il ne pleut pas non plus, un temps parfait dirais-je.

de haut en bas, Le temps nuageux, la rivière de la vallée et de l'herbe

Un peu plus loin je prends un petit dej' café et pain avec du fromage, je continue, passe par une piste cyclable boueuse (génial) en descente (super) et je vois une fleur (yahou):

Dans la monté, je passe par un petit village plein de petites maisons en bordure de route qui vendent des fruits et légumes, des plantes.

 

J'arrive dans un petit village où il y a un chemin de randonné pour visiter des ... cascades. Je suis un peu fatigué mais motivé et je cadenasse mon vélo et commence la marche. Je descends un peu et trouve un jacuzzi naturel, ça tombe bien je suis un peu crados. L'eau est plus chaude qu'à Gocta je reste un petit moment et retourne à vélo.

Il est presque 16h, je suis au village de Rio Verde, et decide d'y passer la nuit. Avant de me couché je visite le Pailon del Diablo, entendez le chaudron du diable, une cascade surpuissante des tonnes d'eau qui tombent d'une trentaine de mètres, ça fait du bruit, y'a des troncs d'arbres brisés, de la bruine. Voilà une photo

Mais je vous conseille de voir une vidéo, ou mieux, de venir en personne le voir. 

Je dors plus de 10h (yahou) et le lendemain je rejoins Baños, qui n'étais pas loin du tout (à peine 1h30). Mais bon, la pause à Rio Verde fue bien sympatique.

Un peu plus de photos


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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 04:55

Lundi 10 septembre, Cotopaxi/Baños:

Après l'episode du Cotopaxi, je vais donc à Baños. Une ville connue pour ses thermes d'eau chaudes et pas ses toilettes comme certain(e)s pourraient penser. 

Nueva-imagen-de-mapa-de-bits-copie-5.jpg

Depuis le centre de la ville on peut voir une cascade, et en bas, des bains d'eau chaude.

 

La cascade 

Mardi 11 septembre, Baños

Aujourd'hui, rafting le matin, une petite balade en bateau gonflable sur des eaux agitées, bien sympa mais un peu court. 

L'après midi, un bon truc de touriste, un tour des cascades environnantes dans un bus coloré et techno avec des lumières de discothèque et de la musique latine à fond les ballons.

 


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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 17:02

Samedi 8 septembre, Riobamba:

Nueva-imagen-de-mapa-de-bits-copie-4.jpg

Cuenca/Riobamba

A l'origine, j'avais envie de monter le Chimborazo, le point le plus haut d'Equateur et le plus proche du soleil sur la Terre. Mais les mauvaises conditions du terrain rendent l'ascension difficile sinon impossible. Fabian, le guide de l'agence, me propose plutôt de monter le Cotopaxi, et justement, une autre française, Hélène, voulait faire l'ascension. Donc on partira ensemble le lendemain matin.

Dimanche 9 septembre, Riobamba/PN Cotopaxi:

Le premier jour, il faut rejoindre le campement le plus haut, au pied de la neige et de la couche de glace qui recouvre la cime. On marche depuis un refuge à 4000 m jusqu'au campement à 4800 m, une petite balade de 3h30, avec un vent à decorner les boeufs, qui de temps en temps te balance des petites pierres. Mais de beaux paysages, même si le volcan est à moitié couvert par des nuages.

 

Le volcan Cotopaxi

Le campement

On arrive au campement à 17h30, après un dîner de pâtes avec un café, Fabian nous donne un medoc pour qu'on puisse se reposer. Mais bien sûr, impossible de dormir, le vent est vraiment fort, et fait trembler toute la tente. Je resterai dans l'attente de l'ascension jusqu'à ce que notre guide viennent nous "reveiller", on se prepare, avec un petit dejeuner à 23h30. On commence à monter, le vent est encore très très fort et il neige... Après 100 m, Fabian nous fait signe que ça va pas être possible... les boules...

 

Bref on redescend et on se recouche, avec l'espoir de repartir plus tard si le temps le permet. Bien sûr ce fut impossible... le lendemain matin on redescend donc jusqu'au refuge. On reprend le même chemin et on voit comment la neige à gagner du terrain pendant la nuit. 

 

La redescente

Une tentative ratée qui fout bien les boules quand même, mais bon, comme dit Fabian, "la montaña siempre estará aqui, sera a la proxima"

Une fois arrivé en bas, on prend un bus pour Baños, une ville en bordure de la zone tropicale.

Plus de photos de la flore et la faune 




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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 16:36

Jueves 6 septembre, Cuenca:

Cuenca, signifie bassin, comme un endroit geographique qui reunit des rivieres du fait de sa geometrie.

Et grande partie des rivieres qui passent à Cuenca viennent d'un parque national qui se situe a plus de 3000 m d'altitude. Ce parque a plein de lagunes, des petits bois de quenoa, et puis plein de pajonal, ce type de vegetation propre de l'Altiplano.

Plus de photos ici

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 03:58

Mercredi 5 septembre, Cuenca :

Nueva-imagen-de-mapa-de-bits-copie-3.jpg

La route

Je suis arrivé hier dans cette ville. Je commence une reconnaissance à pied, visite un musée intéressant qui présente les différentes « ethnies » qui vivent en Equateur. Et derrière le musée, des ruines de ce que fut un temple du soleil inca. La ville fut premièrement ville Cañari, puis une ville importante de l’empire inca et de la guerre fratricide entre Huascar et Atahualpa (qui rasa la ville).

Ruine du Tomebamba, quinua et terrasses

Enfin les espagnols fondèrent la ville de Cuenca sur les ruines de Tomebamba. Comme toute ville établie dans une vallée, elle fut importante pour la production d’aliments, ce qui aida à sa prospérité et en fit une grande ville coloniale.

Rue de Cuenca, près du fleuve

Aujourd’hui la ville est déclarée Patrimoine Mondial par l’UNESCO. Un des symboles est la nouvelle cathédrale, (oui, il y en a deux, face à face sur la place principale), qui est la plus grande d’Amérique du sud, faite de brique et de marbre rose d’Italie, avec des coupoles bleu ciel. Il y a eu une erreur de construction, et les tours n’ont pas de coupoles, car elles n’auraient pas supportées le poids. C’est peut-être pour ça que sur la place, ils ont laissé des arbres qui empêchent de bien voir, comme si ils voulaient la cacher.

La façade de la cathédrale 

L’interieur est impressionant, mais un peu vide. La construction a finalisé en 1975, ils doivent encore penser ce qu’ils vont mettre dedans. Au fond, il y a un grand altar doré. 

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 01:31

Samedi 1 septembre, Vilcabamba :

Je suis en Equateur, après une traversée assez laborieuse de la frontière, changeant 5 fois de colectivo/bus/mototaxi/ranchera dans le désordre, depuis Chachapoyas et en dormant une nuit à San Ignacio.

Dibujo-copie-1.JPG

Trajet

Vilcabamba, qui signifie vallée sacrée en Quechua, est connu pour l’arbre huilcos et pour avoir un indice de population de personnes âgées élevé. C’est un village très apprécié par les étrangers et on rencontre beaucoup de gringos venus de passage ou s’installant pour leur retraite dans ce climat très agréable. On dit que c’est un des endroits qui sera épargné par la « fin » du monde de 2012. Ambiance assez roots et babacool donc.

DSC_0280.jpgSur la route de la cascade

Dans l’après midi, je fais une petite balade le long d’une rivière pour tenter d’aller voir une cascade. Après 1h30 de marche, j’aperçois une cascade, mais de l’autre coté de la rivière, j’essayerai en vain de l’atteindre, en traversant des ronces et des bois à moitié décimés. Tant pis, je me contenterai de la vue de loin. Je rentre au village fatigué et piqué par les fourmis et les épines.

DSC_0283.jpg

La cascade (en petit entre les arbres)

 

Dimanche 2 septembre, Vilcabamba :

Balade en vélo, qui passe par derrière la montagne fait le tour dans la vallée voisine. L’occasion de faire un peu de sport et de bronzer (ou cramer). Ça m’a donné l’envie de faire un peu plus de vélo et une résolution, acheter un vélo en rentrant et peut-être refaire des balades un peu plus longue.

DSC_0287.jpg

Le paysage de la balade, entre sec et vert

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 17:34

cbbaaqpa

 

Mercredi 29, Kuelap:

 

C'est une ancienne citadelle construite par le peuple des sachapcollas, qui dominèrent la région avant L'invasion inca. C'était un ensemble de tribu qui luttaient internement pour le control des terres et s'alliait contre une menace globale. 

Type de construction des maisons, ceci correspondrait aux fondations, avec les pierres plates du dessus qui permettent de proteger le mur. Les dessins formés par les pierres representent le serpent et le concept de dualité.


La construction de la citadelle commença au 6eme siècle. Et ce fut un chantier permanent jusqu'à la chute de la civilisation. La position stratégique sur les vallées d'accès permettait contrôler les possibles menaces.


Les maisons sont en forme circulaire et servaient de tout. Ils avaient des cochons d'indes, récupéraient l'eau de pluie et enterraient leurs morts momifiés.

Interieur d'une maison, avec en dessus de la plateforme, l'enclot de cochon d'inde et les deux trous au milieu sont des sarcophages.


Ils furent vaincus par les incas, juste avant l'arrivée des espagnols. Pensant faire une affaire, le chef sachapcolla fit un pacte avec les espagnols contre les incas. Il y a un temple rempli de coquillages, dédié au dieu du soleil, auquel ils prièrent. Mais un peu plus loin, un puits qui servi de fosse commune quand ils furent touchés par une épidémie de variole (qui les décima). 


Le temple du soleil (sans Tintin)

 

La citadelle a trois entrées, dont une reservée aux nobles et pretres. C'est un couloir etroit et haut, et a moitié de distance, il y a une tombe d'un gardien ce qui permit de controler les entrées et sorties tout le temps.

La tombe du gardien

 

La visite est intéressante et on en apprend beaucoup sur ce site dont il reste énormément à découvrir. Il y a quelques similitudes avec les cultures côtières et en même temps des différences, comme ce crâne retrouvé scalpé, peut-être un dent pour dent œil pour œil, contre les jivaro (réducteurs de tête) qui furent la principale menace avant les incas.

 

L'entrée royale

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 03:34

Lundi 27 Visite d’une cascade


Gocta, avec plus de 700 m de chute, est sensé être la troisième plus grande du monde. Pour y accéder, une petite balade de plus de 2 heures, à l’arrivé un beau spectacle. Malgré la saison sèche, donc pas beaucoup d’eau, mais après choquer contre une roche à mi distance, le filet d’eau se sépare et forme des gouttelettes, comme une pluie assez épaisse mais lente.


Le petit lac au pied de la chute est assez profond pour s’y baigner, alors autant en profiter ! L’eau est quand même un peu froide, mais l’effort vaut la chandelle, puisque ainsi j’ai pu aller juste en dessous de la chute. Après avoir pensé que des pierres pouvaient tomber, j’ai flippé et je suis sorti de l’eau.


Ah, je me suis à moitié congelé et ne sentait plus le bout de mes pouces (les autres doigts ça allait). La marche du retour m’a permis de me réchauffer rapidement.

 

gocta.jpg

C'est grand hein? Et c'est plus grand si vous cliquez dessus

Et le petit lac en bas, il fait environ 30 m de large (pour avoir l'echelle)

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 03:23

 

Dibujo.JPG

Chiclayo/Chachapoyas


Dimanche 26, Chachapoyas


Oui, je suis dans cette ville au drôle de nom. Elle est dans le nord du pays, à l’intérieur des terres, en frontière de la zone tropicale.


C’est donc dans la montagne, environ 2300 m d’altitude. Un climat un peu nuageux mais de température moyenne. Le premier jour, je fais un petit tour dans les environs, pour voir un petit canyon.

 

canyon.jpg

Le canyon

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 03:12

Vendredi 24, Chiclayo :


Chiclayo m’a vraiment impressionné pour son niveau de pollution sonore élevée. Jusqu’à maintenant, la ville la plus bruyante que j’ai visitée. Les rues sont très étroites dans le centre, la place principale doit faire 50m2. Des embouteillages partout et les taxis klaxonnent sans raison. Pas très agréable tout ça.

Bon, dans ce vacarme urbain, je décide de voir le marché. Comme goûter, j’ai mangé une humita. Je connaissais les humintas de cochabamba, qui sont faites de maïs blanc et d’un peu de fromage et de grains d’anis. Mais ici au Pérou, elles sont faites de farine de maïs normal et en plus salé. J’en ai gouté de deux types. Une au fromage et une autre… avec un morceau de cou de poulet. Le coup du cou fut une surprise…


Samedi 25 Chiclayo :


Tout près de Chiclayo il y a la plage, l’occasion de s’évader de ce chaos urbain et d’aller voir la côte pacifique. Pimentel est le nom de la petite station balnéaire. La plage a un sable un peu gris, quelques pécheurs réparent leur filet, des surfeurs dans les petites vagues.

On peut aussi y voir des bateaux de pêches dont le design vient des anciennes cultures moches et chimu. Ces embarcations ressemblent aux bateaux du lac Titicaca, faites de roseaux totora.

 

DSC_0198.jpg

La plage de Pimentel

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