Mardi 3, je suis parti de Nantes en début d’après-midi. Après un changement à Bordeaux, je suis arrivé à Madrid dans la matinée du 4. Je suis sorti rapidement voir un peu la ville. A part la fameuse tour de télécommunication, rien de bien intéressant, alors, allons voir cet aéroport.
La Torrespaña
Pas grand-chose de plus intéressant, mais maintenant, je connais très bien le terminal 1 de Barajas. Pour l’embarcation, il y avait énormément de monde, l’avion, un A330, était plein en fait. Ca fait du monde.
Bref, à l’arrivée à Lima, passage de la frontière et de la douane sans aucun problème. Après avoir récupéré mon sac et changer de l’argent, je sors et là… BOAAA, plein de gens attendant les autres gens qui sortaient de l’avion, et plein de conducteurs de taxi en costard avec un petit badge d’une quelconque compagnie, qui essaye de t’attirer dans leur véhicule par des techniques de séduction avancée. Au final comme un gros balot, je me laisse guider par un mec qui prétend pouvoir me trouver un car pour La Paz. On passe sur un pont piéton pour traverser une route, et tout de suite je me rends compte que je suis dans un endroit urbain très pauvre. Finalement, le bonhomme m’amène dans une agence de voyage. Le mec derrière le bureau ne semble pas savoir grand-chose. Il me propose un tarif qui me semble bien élevé, en comparaison a ce qui dit mon ami le guide du routard. Donc je refuse poliment. Et je demande au premier bonhomme s’il peut m’aider à trouver un taxi maintenant. On va au premier carrefour et je monte dans le premier taxi qui vient. Je lui demande de m’amener à la gare routière d’une telle compagnie.
Surprise, sur place, ils etaient en train de tourner un film publicitaire. Petite diversion pour l’attente. Dans le car pour Arequipa, le steward (oui, il y a un steward, qui passe donner à manger, et sert le café) organise un Bingo. Le gros lot, un aller gratuit. Une petite dame gagne, toute émue, en pleurs, elle dédicace sa victoire à son mari mort quelques années plus tôt. Tout le monde applaudit la larme à l’œil même ceux qui sont dégoûtés d’avoir perdu. Il fait déjà nuit, je verrai à peine le paysage au petit matin, d’ailleurs je rajouterai que je n’ai pas vu un seul lama durant cette partie du voyage, mais bien des vaches et même un âne (oui papa tu avais raison).