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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 18:41

Surement l'un des plus importants d'Amérique du sud. Voilà le cadre, des personnes font la promesse de défiler ce jour là à la vierge de Socavon. Plus de 7 heures de danse en parcourant la ville, pour arriver à l'église où se trouve le portrait de la vierge. Cet événement attire beaucoup de spectateurs. On s'arrose, on se balance de la mousse, on danse, on boit, et on mange un peu.


Le portrait de la Vierge de Socavon


Iris, une collègue, m'avait proposé de venir, Katherine, sa sœur et Abril sa cousine y dansent. Vendredi soir, me voici donc parti direction Oruro, en compagnie de Katherine, trois de ses cousins, une petite-amie d'un des trois et Johannes, un allemand qui fait son service civil à CBBA. On arrive vers 1h du matin, on va acheter des tickets pour les gradins à la place principale. Il y a déjà beaucoup de monde, c'est parfois difficile de traverser des endroits étroits. Puis on fait un petit tour rapidement, pour aller boire un api, boisson chaude à base de maïs moulu. On rentre dormir.


Le lendemain matin, on se lève tôt pour aller voir le défilé. On arrive vers 10h à la place, nos gradins sont abrités par une bâche ce qui nous protège du soleil et des tirs de bombes à eau venant de l'autre coté de la rue. Très bonne enfant comme ambiance. On reste pendant 12 heures sur place, à regarder passer des tinkus, des morenas, des diabladas, des caporales et bien d'autres encore. Mes préférés resteront les tinkus, avec leur danse violente. Mais les caporales se défendent bien aussi, très spectaculaire.


Un groupe de Tinkus

Un autre de Diabladas, sans leurs masques


Ce carnaval représente aussi toute la Bolivie dans sa diversité, et fait aussi référence aux douleurs de son passé comme ces danseurs le visage noirci symbolisant les esclaves noirs qui travaillaient dans les mines. On rentre pour se couvrir (les nuits sont fraiches) et on va voir le départ de Katherine et Abril. On retourne sur la place pour les voir passer, on attendra plusieurs heures. Enfin, vers 4 heures, le groupe de Ferrari Ghezzi apparaît. Ils passent quasiment dernier à cause d'une dispute lors d'une réunion. On les salut puis la majorité d'entre nous rentre, fatigués. Pour ma part je suis monté à la place juste en bas de l'église pour rejoindre Katherine et Abril. On a pu voir le jour se lever au son de la fanfare, super expérience. On a accompagné les danseurs jusqu'à l'église. Les gens levaient la paume des mains vers le soleil qui venait juste d'apparaître. Dans l'église, un prêtre fait un discours pour les danseurs, ces derniers se dirigent ensuite vers le portrait de la vierge pour prier, certains montent les marches sur les genoux. On sort pour aller prendre un api. Puis on rentre, les filles sont complètement crevées. On se couche pour un repos de quelques heures.


La place de l'église

Vers 14 heures, on part vers l'église, on visite les galeries minières et le musée. Puis on parcourt le chemin du carnaval en sens inverse, sous la pluie, les jets d'eau et de mousse. Les danseurs sont encore là, avec toujours autant de courage, preuve de dévotion pour la vierge, mais ce jour là, ils ne rentrent pas dans l'église pour saluer la vierge. On reste sur la place principale pour regarder les danseurs passer. Un groupe de diablada est très impressionnant, avec des masques qui crachent du feu. Un autre groupe, qui s'appelle la diablada chilena, est une pure satire des confrontaliers qui quittèrent à la Bolivie des terres lors de la guerre du pacifique. Plus tard, on va au départ des groupes pour saluer des amis, puis on remonte le défilé jusqu'à la place.


Un groupe de Diabladas


L'avenue 6 de agosto


Il est bientôt 4 heures, un petit groupe d'entre nous décide d'aller dans une discothèque, pas terrible. Mais vers 5 heures, on remonte vers l'église pour voir le dernier groupe de tinku. Très bonne ambiance, encore beaucoup de gens, certains musiciens sont vraiment très fatigué, un soubasophoniste marchait les yeux fermés. Le jour se lève doucement et on rentre.

Une fanfare, le dimanche



Le lundi, les groupes de danseurs défilent un peu partout dans la ville, la majorité ont un repas suivi d'un baptême des nouveaux. Certains groupes font des démonstrations sur les grandes places. Puis la soirée se termine par des fêtes dans des locaux. J'ai eu la chance d'assister à tout cela. On a d'abord été au repas et au baptême de Katherine et Abril, son parrain, Don Coco, bien imbibé, m'a fortement invité à venir danser l'an prochain. Je me suis alors engagé à venir jouer dans une fanfare si je le pouvait. Beaucoup de bière, tellement que tout le monde a fini baptisé à la bière.

Groupe de Tinkus dansants dans la rue


La fête du groupe Ferrari Ghezzi

 

Le groupe a fait un dernier tour sur la place de l'église. Puis sont arrivés des diabladas pour faire une démonstration. Les diabladas sont guidés par un archange Michel. Il y avait aussi des personnes déguisées en ours. Ils dansèrent pendant longtemps, tantôt en spirale, face à face ou bien en défilant. On rentra pour manger, puis on alla à une fête d'un groupe de morenas. Il y eu de la musique traditionnelle, de la cumbia et du merengue. Puis un groupe de musicien arriva, apparemment assez connu nationalement. Encore une fois, beaucoup de gens, tous plus ou moins saoul, la bière dut surement continuer de couler longtemps après qu'on parte.


On rentre à CBBA mardi matin. C'est le jour de la Challa. Pétards et batailles d'eau sont toujours d'actualité. Personne ne travaille, tout le monde passe du temps avec sa famille à faire des offrandes à la Pachamama, pour que l'année qui vient apporte santé, joie et argent. Personnellement je vais me reposer de ces trois jours de fête, riches en couleurs, musiques, danses et émotions.

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commentaires

N
Uno de los mas importantes de Sur América. Así se presentan las cosas, unas personas hacen la promesa a la virgen de Socavon de desfilar. Mas de 7 horas de danza por la ciudad, para llegar a la iglesia donde se encuentra el retrato de la virgen. Muchos espectadores acuden a este evento. Se mojan, se tiran espuma, bailan, beben y comen un poquito.<br /> <br /> Iris, una compañera del trabajo, me invito, Katherine, su hermana, y Abril, su prima, bailan. Viernes por la noche, nos vamos para Oruro, con Katherine, tres primos suyos, una amiguita de un primo y Johannes, un alemán quien esta haciendo su servicio civil a CBBA. Llegamos a la 1 de la mañana y enseguida vamos a comprar boletos para las graderías en la plaza principal. Ya mucha gente, puede ser difícil pasar por calles estrechas. Damos una vueltita, bebemos un api, bebida caliente a base de maíz molado, y volvamos a casa.<br /> <br /> El día después, nos levantamos pronto para ir a ver el carnaval. Llegamos a las 10 a la plaza, nuestra graderías son abrigadas por un pedazo de tela impermeable, lo que nos protege de los tiros de globitos de afrente y del sol. Muy buena ambiente. Nos quedamos unas 12 horas mirando pasar tinkus, morenadas, diabladas, caporales y muchos mas. Mis preferidos son los tinkus, con su baile violente, pero los caporales son también bastante espectaculares.<br /> <br /> Ese carnaval representa también toda la Bolivia en su diversidad, con referencias a su pasado doloroso, como eso bailarines con el rostro oscurecido simbolizando los esclavos africanos quienes trabajaron en las minas. Pasamos a casa para una chamara (noches bastante frías) y vamos a ver la salida de Katherine y Abril. Volvemos en la plaza para verlas pasar, esperemos varias horas. Por fin, a las 4 apareció el grupo Ferrari Ghezzi. Pasan casi últimos por culpa de discusión durante una reunión. Las saludamos pues la mayoría de nosotros se va a dormir, casados. Por mi parte, me fue a la plaza de la iglesia para encontrar otra vez Katherine y Abril. Pudimos ver el sol levantarse escuchando la banda, buenísima experiencia. Acompañemos los bailarines hasta la iglesia. La gente levantaban las palmas de las manos hacia el sol que aparecía. En la iglesia, un cura hace oración para los bailarines, pues esos se dirigen hasta el retrato de la virgen para rezar. Unos suben las escaleras de rodillas. Salimos para tomar un api, y volvemos a casa, las chicas son cansadisimas. Nos acostamos para descansar unas horas.<br /> <br /> A las 14, vamos por la iglesia, visitamos las minas y el museo. Pues bajamos hasta la plaza central a contra corriente del carnaval, bajo la lluvia, los tiros de agua y de espuma. Los bailarines son todavía aquí, con aun mas animo y devoción para la virgen, pero eso día no entran en la iglesia. Nos quedamos en la plaza para mirar los bailarines pasar. Un grupo de diablada es muy impresionante, con mascaras potando fuego. Un otro grupo, llamado diablada chilena, es una pura burla de los vecinos, quienes quitaron a Bolivia tierras durante la guerra del pacifico. Mas tarde, vamos a la salida de los grupos para saludar amigos, pues subimos el carnaval hasta la plaza.<br /> <br /> Casi son las 4, un pequeño grupo decide andar en una discoteca, no muy guay. Pero a las 5, subimos a la iglesia para ver el ultimo grupo de tinku. Muy buena ambiente, aun mucha gente, unos músicos son muy cansados, un subasofonista caminaba con los ojos cerrados. El sol se levanta poco a poco mientras retornamos a casa.<br /> <br /> El lunes, los grupos de bailarines desfilan en todas partes de la ciudad, la mayoría tienen una comida seguida de un bautizo de los nuevos. Unos hacen demostraciones en las plazas. Y el dia acaba con fiestas en boliches. Tuve la suerte de asistir a todo eso. Primero nos fuimos a la comida y bautizo de Katherine y Abril, su padrino, Don Coco, bastante “chinchin” me invito a venir bailar al año. Pues me comprometí en tocar en una banda si lo podía. Mucha cerveza, tanto que todo el mundo acabo bautizado a la cerveza.<br /> <br /> El grupo da una ultima vuelta en la plaza de la iglesia. Pues llegaron unas diabladas para hacer una demostración. Las diabladas son guiadas por el arcángel Miguel. También habían personas disfrazadas de oso. Bailaron mucho tiempo, en espiral, frente a frente o desfilando. Volvemos para comer, y nos fuimos a una fiesta de un grupo de morenada. Hubo música tradicional, cumbia y merengue. Entonces llego una banda conocida aquí. Otra vez, mucha gente, todos mas o menos borrachos, seguramente la cerveza continuo de fluir mucho tiempo después que nos fuimos.<br /> <br /> Volvamos a CBBA el martes por la mañana. Es día de Challa, aun (mas) petardos y batalla de agua. Nadie trabaja, todos se quedan en familia para hacer ofrendas a la Pachamama, para que el año traiga salud, alegría y dinero. Personalmente, voy a descansar de esos tres días de fiesta, ricos en colores, músicas, danza y emoción.
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S
Salut Nicolas c´est vraiment très interressant ton voyage. Je regarde régulièrement ton Blog et suis très impressionnée. Gros bisous de nous tous. Sylvie
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