Une fois arrivé à Arequipa dans la matinée du 6, je me renseigne sur les cars qui vont à La Paz. Le prochain part à 1 heure du matin. J’ai donc le temps de visiter un peu la ville. Il fait beau pour l’instant, je prends un petit-déjeuner succulent :
- un bol de bananes frites en rondelles et des noix en petit morceaux, baignant dans un jus d’ananas et saupoudré de cannelle. Miam !!
- Des « tostadas », des gaufres plates avec du miel
- et un petit café.
Le nom de l’ensemble, tostadas a la francesa, si seulement on mangeai ça le matin en France !!
Patio des orangers à l'interieur du monastère
J’ai ensuite été visiter un monastère de bonne sœur, très ancien (fondé en 1579) mais toujours habité. On peu visiter toutes les anciennes chambres, les cuisines, le réfectoire, où sont placés les objets qu’elles utilisaient. Et puis il y a aussi une exposition énorme de tableau religieux. En tout cas intéressant, et les couleurs des rues (oui rues, car c’est super grand) rendent l’ensemble plutôt gai. Comme il y souvent des tremblements de terre, il y a une partie des chambres qui s’était écroulée et ils ne l’ont pas restaurée.
Dégats dûs aux tremblements de terre
En sortant, il pleuvait, pas de bol. Je me suis réfugié dans un autre musée. Le musée municipal, super chauvin, avec plein de portraits des héros (guerre d’indépendance et contre le Chili) et des personnes importantes de la ville. Aussi une partie sur les volcans de la zone (plus de 80), dont certains sont tout petits (3m). Une salle est consacrée aux tremblements de terre, avec des photos des dégâts causés. Le dernier, en 2001 a fait s’effondrer les tours de la cathédrale.
Photo des tours de la cathédrale s'éffondrant
D’ailleurs après j’ai été visiter la cathédrale, elle est très haute, blanche et avec beaucoup de statues dorées. De nombreuses personnes viennent prier.
J’ai fini la visite par une halte dans un bar en face de l’université, ambiance très éclectique et animée. J’ai pris une bière, mais elle m’a vite montée à la tête avec la fatigue et l’altitude. Je retourne à la station de car, de peur d’avoir le soroche, (mal d’altitude) j’achète des bonbons à la coca.
En tout cas, cette ville m’a laissé une très bonne impression, assez baba-cool, et le sourire du policier aidant à traverser fait oublier le klaxon continu des taxis. Et puis si le brouhaha est vraiment insupportable, il suffit de rentrer dans un des nombreux patios pour retrouver le calme.
Plaza de armas et cathédrale