C’est le nom de l’organisme ou je suis en train de faire mon stage. C’est une entreprise à but non lucratif. Il y a beaucoup de personnes qui y travaillent, avec des professions très diverses (ingénieur, avocat, diplômés en administration et aussi des techniciens). Actuellement, il y a aussi deux thésards de l’université locale et deux américains qui traduisent le site internet. Les objectifs sont divers mais centrés sur les problèmes énergétiques, principalement en zone rurale, zone pauvre de Bolivie.
En 2005, le gouvernement lance un projet d’électrification rurale par système photovoltaïque, IDTR. Après un appel d’offre, Energetica s’engage à poser des panneaux pour 4000 foyers, Isofoton, une entreprise espagnole, s’en tire avec 13000. C’est un des plus gros projets auquel participe l’entreprise. Malgré la connaissance du terrain, il y a eu quelques problèmes, par exemple, avec la flambé des prix du minerai et du gaz (la Bolivie est un grand exporteur de ces matières premières), les préfectures ont eu de l’argent qu’elles ont mis dans la prolongation du réseau électrique. Ainsi, la pose de panneau photovoltaïque est inutile. Et il faut aller chercher les foyers susceptibles d’être intéressés plus loin et ce sont des foyers plus pauvres, du fait de la distance et de la difficulté d’accès, le coût de la pose est plus élevé. Les aides apportées par l’état doivent donc être révisées pour permettre au projet de continuer normalement.
De plus, Isofoton a quelques problèmes en Bolivie et financièrement (ils vont licencier du personnel en Espagne du fait de la « crise »). Donc ils sous contractent à Energetica ou ils leur cèdent des projets. Lundi 9 a débuté une formation de deux semaines pour des techniciens locaux qui posent les panneaux, mais seront aussi chargés de la maintenance durant quatre ans après la pose. J’ai été suivre ou aider pour quelques cours. Je vais donc travailler en grande partie sur ce projet IDTR.